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31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 18:54

La fédéplume avait annoncé qu’elle dévoilerait au cours du salon ULM de Blois ses propositions en matière d’évolution des masses des ULM. Alors bon, déjà, pour commencer : « propositions ». En fait de proposition, que la fédéplume fait genre comme si c’est elle qui « propose » et la DGAC qui agréé, la réalité est que la DGAC dit à la fédé, comme le vendeur de chez Tydar, « vous avez le choix à condition que ce soit rouge et sur cette base, exprimez votre choix, s’il vous plaît, merci, vous faut un paquet cadeau, livraison, installation ? Bravo, très bon choix, j’ai le même à la maison… »

Mais la fédéplume fut impatiente d’attendre Blois, comme nombre d’entre ceux qui, et du coup, s’impatienta et publia son scoop.

Et donc bon. Le Gédéon, depuis des années qu’il s’exprime sans être contredit sauf par ceux qui invectivent sans argument, réaffirme que l’ensemble de l’aviation de loisirs devrait être recadrée afin de coller à l’actuelle réglementation ULM, que si t’as raté un épisode, préviens ton entourage que tu te lances dans la lecture de l’intégrale et que t’en as pour quelques heures…

Bon, voyons donc ces propositions, que la fédé les publie sur son site et que si t’en as pas encore entendu parler, tu dois habiter dans une grotte ou être encore plus misanthrope que Biyanvrac, ce qui mériterait d’être ausculté.

Pour commencer, seuls les actuels tricheurs et menteurs sont concernés. Ou, pour le moins, ceux dont les classes sont les plus concernées, soit dit sans amalgame. Ainsi donc, les pendulaires et paramoteurs ne sont pas touchés par ces changements réglementaires. Pour iceux et icelles, rien ne change. Pas besoin, vu qu’ils n’ont jamais été hors la loi. C’est donc que la loi actuelle leur convient parfaitement.

Mais pour les autres, les masses max augmentent. Les masses à vide également, mais à peine et la vitesse de décrochage ne varie pas. On ne rit pas. Non, on ne rit pas, siouplé. Ah ben pourtant, je vois un rire nerveux secouer le cerveau de ceux qui en ont encore un peu de disponible, là, au premier rang…

On a tous plus ou moins survolé le bouquin théorique pour passer l’examen et on s’est tous empressés d’oublier ce qu’on y a appris, comme nous l’a recommandé notre instructeur, bien instruit et cultivé de son ULMitude. Enfin bon, pas tout, quand-même. Les calculs de dérive au poil de degré près en tenant compte de l’âge du capitaine ou la lecture des TAF improbables, on a oublié et on s’en porte très bien, merci. Mais la mécavol, on a tout de même gardé quelques bases, que là, ce n’est pas le l’idéologie ENACienne, mais de la physique et qu’un avion, c’est la physique qui le fait voler. Et alors bon, on a tous plus ou moins gardé à l’esprit que la vitesse du décrochage, à incidence donnée, varie en fonction, notamment, du poids de l’ULM au moment du. Que si tu ajoutes un kilo, tu augmentes la vitesse de décrochage, à incidence donnée. Et ce n’est toujours pas de l’opinion, que le Gédéon, comme depuis des années, son opinion il se la garde et s’en tient au factuel (au présent), ce qui de fait élimine tout débat et merci.

Et donc bon, si t’as bien compris que quand tu ajoutes un kilo, ta vitesse de décrochage, à incidence donnée, augmente, comment qu’elle fait, ta vitesse de décrochage, quand tu ajoutes 50 kilos ? Elle augmente, bien vu ! Et carrément, même que !

Ben, pour la DGAC, si tu veux respecter les nouvelles règles, tu pourras ajouter 50 kilos (et quelques), à condition que ta vitesse de décrochage, que ton fabricant a consciencieusement déclarée aux 65 km/h réglementaires (ou 63 pour ne pas avoir l’air trop suspect) ne varie pas ! En réalité et pour beaucoup, tu vas juste retirer 50 kilos de ta surcharge actuelle, mais là le Gédéon fait du mauvais esprit…

D’où le titre de la rubrique, pour les ceux qui ne suivent toujours pas : rien ne change ! Que si tu peux pas augmenter ta vitesse de décrochage, tu pourras pas augmenter ta masse au décollage !

Enfin, « rien ne change ». Si, y’aura tout de même un poil de nouveau, que le Gédéon sait très bien, lui qui démontre depuis des années qu’il a bien souvent raison avant les faits : la pesée ! Que la DGAC n’a jamais lâché un steak sans te prendre un petit morceau de doigt en échange. Jamais. Et donc, la pesée, va falloir cesser de croire qu’elle continuera d’être déclarative et là, y’en a qui vont trembler des genoux, qu’à force de se focaliser sur la masse max, ils ont un peu carrément oublié la masse à vide… or, même à bientôt 320 kilos à vide avec parachute, nombre de ceux qui ont déjà pris la peine de poser leur machin sur des balances savent qu’il y a bien lieu de trembler des genoux…

A part ça, tout ceci va dans le sens de la volonté assumée de l’AESA, donc de la DGAC, qui n’en est qu’une chambre d’enregistrement : qu’à terme, et à court terme, les ULM, en Europe, ne soient plus constitués que de paramoteurs et pendulaires, que ça aussi Biyanvrac te l’a déjà raconté. En bref, ceux qui, jusqu’ici, ont toujours respecté le « contrat de confiance » initial !

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2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 10:43

Bon alors, l’ULM, c’est une aviation de beaufs et d’ignares. C’est comme ça qu’ils disent, certains vrais aviateurs, qui volent assistés dans leurs trucs certifiés. C’est ainsi depuis les débuts de l’ULM et ça ne changera jamais, où que l’on soit dans le monde. L’ULM, lui, n’est pas en reste, qui s’oppose avec entrain à cette aviation qu’il prétend remplacer.

Et alors bon le rôle d’une fédé, n’est-il ? est bien de s’adapter au réel et adapter sa propre communication à la réalité. On peut aussi envisager, que dit le Gédéon, qu’une fédé tente de changer l’image de son activité, mais le réel rattrape toujours la fiction et ce genre d’imposture ne fonctionne pas longtemps. La fédéplume a bien essayé, avant, du temps d’un président qui faisait son boulot.

Mais à présent, nous ne pouvons que nous réjouir – en tous cas, le Biyanvrac, lui, se réjouit que – que donc, cette fédéplume nous offre une communication en rapport exact avec la réalité du monde ULM : un peu beaufs et passablement ignares.

Et alors bon, voilà les vidéos. Sur Youtube, même, alors que jusque-là les quelques vidéos produites par la fédéplume étaient réservées à un petit cercle d’initiés. Bravo, que dit-il, le Gédéon, nous voici enfin propulsés dans l’aire du numérique, de la communication directe, de la surinformation, bref, de ce monde que les moins de 20 ans ne peuvent que connaître.

Oui, le parachute, donc. On nous explique comment ça marche, dans quels cas il faut le déclencher… enfin, « dans quels cas »… « dans quel cas », plutôt : en cas de percutage d’un piaf. Le Gédéon a eu beau chercher dans ses statistiques, les officielles, les siennes, les celles de ceux qui en tiennent des sérieuses, il n’a pas trouvé un seul cas où le parachute ait du être déclenché suite à la rencontre avec nos amis les petits zoiseaux. Mais admettons, par exemple, qu’un ULM soit suffisamment fragile pour qu’un piaf que l’on trouve sous nos latitudes, puisse rendre un ULM totalement incontrôlable. Communication réaliste, qui colle parfaitement à l’image de l’ULM : un avion en chiffon tout fragile qui ne demande qu’à se disloquer en vol !

Bon, mise en scène un peu kitsch de la suite « au secours, j’ai plus de commandes, Marseille MAYDAY, parachute, tout ça ». On ne nous dit rien de ce qu’il faut faire une fois posé ni même avant, mais passons, la manip se termine quand t’es sous ton pébroc.

 

Voilà, pour le côté « ULM fragile », c’est fait et pour le coté beauf, la mise en scène est parfaite !

 

Mais alors, pour le côté ignare, on envoie du gros ! C’est dit à plusieurs reprises et même rappelé par écrit dans la vidéo susmentionnée et ci-dessous lientée : attention, mesdames et messieurs, accrochez-vous, que vous allez voir que les marchands de parachutes, avides d’argent qu’ils sont et peu soucieux de votre sécurité, se sont bien foutus de ta gueule !

Selon notre fédé et le responsable de la commission enseignement, donc pas le premier péquin venu, non, le celui qui dit aux instructeurs comment ils doivent bosser, le parachute ne fonctionne qu’à partir d’un ALTITUDE de 150 m, soit environ 500 pieds ! S’il fallait donner des gages à ceux qui voudraient nous faire passer pour des ignares, c’est plus que gagné, sur ce coup-là et le Gédéon s’incline  Non, vraiment, un coup de Maître !

Du coup, bien content qu’il est, le Gédéon ! Son parachute arrive à péremption et il envisageait de le faire reconditionner. Mais il va tout simplement le retirer de son ULM, vu que son terrain au lui, celui duquel il s’envole pour aller faire le tour du clocher, se trouve à une altitude de 467 m. Donc, bien trop haut pour que le parachute puisse fonctionner. Lequel parachute ne sera donc opérationnel, d’après notre estimable fédéplume, que pour le survol maritime ! Ou alors, aux Pays-Bas, tiens.

Accessoirement, les fabricants de parachute, qui eux, doivent à peu près savoir de quoi qu’ils causent, garantissent un bon fonctionnement du machin à partir d’une HAUTEUR de 100 m. Hauteur, donc, par rapport au sol au-dessus duquel on se trouve, ce qui n’a rien  voir avec le niveau de la mer, dont la référence indique bien l’altitude, comme le savent ceux qui ont ouvert un bouquin aéro au moins une foi dans leur vie…

https://www.youtube.com/watch?v=SepUMDtrmVs

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24 décembre 2017 7 24 /12 /décembre /2017 06:38

Le blog du Gédéon vient de fêter ses dix ans. Donc, le Gédéon approche des 20. Voilà.

Sinon, le Gédéon se remet en vol, comme tu vois, après quelques mois d’un silence bien utile, puisque observateur et méditant. Il suffira d’un « s » en place d’un « t » aux aigris pour qualifier ce retour, mais ça, le Gédéon t’a déjà dit qu’il l’assume depuis toujours. Et pour encore longtemps.

Et alors, comment qu’il fait, Biyanvrac, pour se « remettre en vol » ? Il fait comme un grand, vu que dans son esprit étriqué à lui, être ULMiste, c’est être « autoresponsable », comme ils disent, que lui, le Gédéon, explique depuis toujours que ça veut dire anarchiste. Non pas au sens, dévoyé, du qui se laisse pousser une crête et casse tout, non, ça c’est l’anarchiste manipulé par le Vatican, le KGB et Mc Donald’s. Non, l’anarchiste, le vrai, comme le Grand Georges ! Celui qui a compris qu’une humanité mature n’a plus besoin qu’on la lui tienne et saura pisser droit et bien contre le mur destiné à sans qu’on le punisse s’il tombe trois gouttes sur les chaussures du voisin, voire même sur les siennes !

Le mature, donc, on lui a dit, comme ça : « tu veux pas d’une aviation chapeautée par une administration qui, par nature, ne sait pas de quoi elle parle mais t’explique comment tu dois rien faire par toi-même. Ce faisant, tu nous délestes d’une grosse charge de travail et merci (enfin, non, merci, z’ont pas dit, que sinon et sans quoi ils se démasquaient). Eh ben soit, mais démerderas tu te (oui, le Gédéon se met au Larousse, genre « Gaulle : avenue du Général Charles de… »). Tu décideras par toi-même, tout seul comme un grand de la volabilité de ta machine, de la météo, de ton état de santé, de ton niveau de pilotage. » Pensant ainsi, cette administration, que ça n’allait pas durer bien longtemps cette affaire-là. En quoi elle ne se trompait pas, Biyanvrac t’a déjà dit.

Tant et si bien que voici l’opération « remise en vol » de la fédéplume. Le principe c’est qu’après avoir passé l’hiver à relire, bien au chaud, les deux pieds dans tes charentaises (ou quoi que ce soit d’autre de bien chaud), à relire, par exemple, les chroniques du Gédéon, voire ULM Info si vraiment ta vie c’est de la merde, donc en gros à rien foutre, te voilà, dès les premiers rayons de soleil qui dardent de leurs blancs rayons Dame nature qui s’éveille en fleurs d’orangers, roses, chardons et autres délicieusetés, pris d’une soudaine, irrépressible et pourtant prévisible envie de revoler. Bon déjà, le Gédéon, il comprend pas bien que t’as pas volé de tout l’hiver, mais bon, admettons. L’hiver, il fait certes froid (que de banalités, ce matin !), mais justement, du coup, ça vole mieux. Peu de turbulences, tu sais celles que t’aimes pas et que c’est pour ça que tu t’es mis au gyro, un ciel limpide, une bonne visi quand y’en a, une consommation moindre, que du plaisir. Mais bon, des t’ont dit qu’il ne faut pas voler l’hiver, tu t’exécutes et c’est bien, faut écouter les ceux qui te disent quoi faire, vu que t’es pas encore tout à fait un grand. Donc, remise en vol.

Bon, le Gédéon, il se remet en vol. Quoi qu’il fait ? Il relit tranquillement ses chroniques précédentes pour se remettre dans le ton, il se fait un petit programme des sujets à aborder, il se met un peu au vert pour méditer et il mange une pomme après avoir vérifié qu’elle retombe bien quand il la jette en l’air, vu qu’on dit que tout fout le camp. C’est solo, c’est gratuit. Il relit aussi, avec une attention plus grande encore, les commentaires de ses quelques lecteurs, qu’on a su lui apprendre qu’il est primordial d’écouter les avis des truies, surtout si c’est pour n’en tenir aucun compte.

Et alors, Biyanvrac, il pense, lui, que le celui qui n’a pas volé de l’hiver parce-qu’on lui a dit de pas, devrait, lui aussi, s’autodémerder. A commencer par sa machine : en faire un grand tour complet, remettre en état ce qui en a besoin (t’as vu la gueule de ta poire après un hiver négatif ?), nettoyer, dépoussiérer, relire le manuel d’entretien (si, toi aussi t’en as un !) et s’y conformer. Puis, s’il ne sent pas le premier vol, quelle que soit son expérience, aller voir un instructeur, (enfin, surtout un qui n’a pas, lui aussi, passé son hiver la bouillotte sur la tête), et lui demander un petit programme de remise en forme.

« Ben alors quoi, c’est bien ce que propose la fédé, ou pas ? », que tu te demandes, toi au fond qui n’as pas tout suivi. Bah non. La fédé devrait, éventuellement rappeler à ceux qui l’oublient que l’autoresponsabilité, c’est ça aussi. Ce qu’elle fait, en quelque sorte. Sauf que et c’est là que Biyanvrac est bien triste, sauf que… il faut une carotte. Et quelle carotte ! 40 €… si, la fédé te file 40 € si tu vas faire ton petit vol de « remise en vol »…

Quand une société punit celui qui fait pas bien, qui n’a pas compris de lui-même que les règles sont faites pour être respectées sans même qu’on ait besoin de les énoncer, ça s’appelle une société immature (du moins, comportant des). Mais quand une société doit récompenser, qui plus est de façon tout à fait ridicule, celui qui fait bien, c’est de l’infantilisation.

A suivre…

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 16:55

La FFPlUM… comment dire, rappelons quelques faits pour ceux qui prennent les trains en marche, même quand ils avaient la possibilité d'être à l'heure.

 

Ce truc-là a été inventé à l'époque où l'ULM avait besoin de se fédérer pour peser un peu face aux autorités pour influer, éventuellement, les décisions réglementaires prises le concernant. Quelques centaines au début, puis quelques milliers, pour finir par environ 15 000 en ce moment.

Que ça s'est pas fait tout seul, non, il a fallu, pour parvenir à ce chiffre ridicule en soi (le moindre club de gymnastique d'un chef-lieu province n'aura pas à rougir face à ce chiffre), la deuxième plus petite fédération d'aviation de loisirs de France devant le vol à voile, tordre un peu les données. Par exemple en imposant aux près de 2000 élèves que l'ULM compte chaque année de prendre leur licence : et hop, 2000 adhérents annuels de plus. En passant des pubs dans la presse avion pour soutirer des adhérents de là. Et hop, quelques milliers de plus. Et aussi le paramoteur, qui il y a 20 ans représentait une poignée de gugusses et qui se développe à peu près aussi vite qu'il périclite, le tout dans le même temps.

Pendant ce temps-là, le noyau de ceux qui pratiquent l'ULM par exclusif amour de l'ULM (hors paramoteur) et non pas par désamour forcé d'autre chose, stagne peu ou prou. Environ 5000 pilotes ULM "pur jus" il y a 20 ans, contre à peu près autant aujourd'hui. Sans compter qu'un certain nombre, pour ne pas dire un nombre certain, de "nouveaux adhérents" de notre époque l'ont été il y a longtemps et s'y remettent, une fois que la maison et les enfants sont finis de payer, tout ça.

 

En tout état de cause, ou de fait, voire de fait et cause, plus on est nombreux, plus on pèse, car l'administration, tout ce qu'elle regarde, quand elle te parle, c'est "combien tu pèses ?"

Donc, bienvenue aux nouveaux, d'où qu'ils viennent, tout ça. Ils font aussi ce qu'est la fédé de 2016, qui, comme le rappellent ceux qui couinent dans le désert, appartient à ses membres. Et seuls ses membres peuvent influer sur son action. Par leurs votes, par des questions ouvertes et officielles qui exigent statutairement des réponses, ou bien encore en s'impliquant eux-mêmes aux côtés des bénévoles.

 

Aussi, à l'heure où mille rumeurs circulent ici ou là, des "bruits de chiottes", comme on dit, dont les instigateurs, courageux anonymes bien entendu, invitent leurs ouailles à ne plus prendre leur licence FFPlUM en 2017 au nom d'idéaux qui seraient trahis par des gens avides d'un pouvoir exclusif, il est plus qu'urgent de ne pas quitter le navire. Les hommes d'honneur que sont les marins et dont les aviateurs sont les héritiers savent qu'on ne quitte pas le navire dans la tempête.

 

Car soit tempête il y a et alors il est important de rester prêt à rependre la barre si toutefois l'actuel capitaine faisait défaut, soit tempête il n'y a pas et alors, les instigateurs des rumeurs sont bel ce à quoi ils ressemblent : des intrigants qui ne cherchent qu'à nous nuire…

 

Et ceux-là, le Gédéon, c'est à coup de fourche dans le fondement qu'il les attend, que lui, ce qu'il voit de sa fenêtre, c'est une équipe fédérale sans doute et pour le moins maladroite dans sa communication, mais, selon le discours officiel tenu dans ULM Info, droite dans ses bottes quant au respect de la ligne insufflée par le charismatique président précédent.

 

Et si, d'aventure, il s'avérait, dans les faits et non pas dans les supputations fielleuses, qu'en effet ils s'en viennent à trahir nos idéaux, ceux pour lesquels l'ULM est né, alors, la fourche sera d'autant plus aiguisée. En attendant, le Biyanvrac a seulement compris que ce n'est pas hors de cette fédé qu'on agira dans son sens, bien au contraire ! Les ennemis de cette fédé sont avant tout ceux qui la quittent !

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28 juin 2016 2 28 /06 /juin /2016 15:48

Le Gédéon est bien embêté aujourd'hui… il doit causer de son auteur, de celui qui rédige ses élucubrations. Imagine un peu le truc : Biyanvrac est un personnage imaginaire, qui ne s'exprime jamais à la première personne, mais est raconté à la troisième. Tout le monde sait qui est sa plume et seuls quelques aigris s'imaginent des choses diverses et avariées…

Mais que, cette fois-ci et pour une fois seulement (peut-être), il lui faille causer de cette plume tout en étant raconté par icelle, tu vois le tableau. Bon, "Aspro bonjour", allons-y !

 

La plume du Gédéon, c'est P-J, le boss du présent mag, pour ceux qui n'avaient pas compris. Le Gédéon, lui, est une création du Dominique Méreuze, qui avait demandé au P-J, connu pour n'avoir pas sa langue dans sa poche, d'apporter une touche de "poil à gratter" au mag fédéral, ULM Info, qui a sa langue bien au fond d'une poche cousue. Ce qui est la loi du genre.

 

Or adoncques, voici le P-J qui se lâche, qui y va de ses petites piques, toujours amicales et jamais gratuitement agressives… tout le monde se gondole, ha ha. Tout le monde ? Non, certains, assez nombreux semble-t-il, n'aiment pas. Que c'est leur droit le plus absolu et le Gédéon, comme l'autre, sont prêts à se battre pour que, tout ça. Et ceux qui se gondolent ne se pas toujours. Qu'ils se gondolent, les paramotoristes, quand le Gédéon cause d'autogire ! Et que les autogireux se poilent quand Biyanvrac raconte le paramoteur ! Ce qui ne marche pas dans un autre ordre, tu l'auras compris.

 

Et alors, le Gédéon, ou plutôt l'auteur du, a du, à plusieurs reprises, s'expliquer de ses propos devant des institutions judiciaires. Convocations, échanges téléphoniques, jusque-là rien que de très normal. Un qui s'estime lésé dans son honneur sollicite la société pour savoir si des fois ce qu'on a raconté sur lui n'allait pas dans le sens de ce qu'il est admis de nommer diffamation ou quoi. Et alors, jusque-là, il a été décrété que non avant même l'étape du procureur : "affaire suivante".

 

Mais alors, voici venir une nouvelle affaire. Que le Gédéon ne peut pas en dire plus, pas le droit, mais cette affaire-là, pas tellement plus consistante que les précédentes, valut au raconteur du Gédéon de connaître, pendant quelques temps, les joies d'un numéro d'écrou dans la maison d'arrêt d'une verte et riante campagne ! Si ! Avec impossibilité de prévenir qui que ce soit, rude tutoiement du personnel hôtelier, côtoiement d'une meute de colocataires aussi joyeux et braillards que carrément flippants, conviés en cette paisible colonie pour braquages, trafics de stups, cambriolages, violences conjugales et on en passe… repas servis à des horaires improbables et qui propulsent la bouffe d'hôpital au Michelin, au moins 3 étoiles d'office !

Puis traversée de la France, en train, trois changements, encadré par trois agents tout de bleu vêtus, gilets pare-balle-taser, tout ça, au milieu de gens qui prenaient sans doute le bougre pour un dangereux terroriste. D'ailleurs, pourquoi "sans doute" ? ne nous privons pas : la question fut posée !

Puis le juge d'instruction, à l'autre bout du pays interrogea l'individu, recueillit sa version des faits, tout ça. La suite par la suite et alors t'en sauras plus, si t'avais pas suivi jusque-là…

 

Et alors, pourquoi le dire, si c'est pour pas tout dire ? Parce-que, depuis, le plumitif du Gédéon, il flippe sévère, vois-tu ? Si, désormais, dire autre chose que ce que tout le monde veut entendre est passible de prison, alors, faut-il ne dire que ce que personne ne conteste ?

 

"Il est beau, t'y est beau, ils sont beaux, tout va bien, parfait, merci, quelle belle machine, quelle époque formidable, je vous veux, je veux le même, que votre plumage est comme votre fromage, que beaux vos yeux mouillent mes draps, qu'on est tous champions du monde et des environs…"

 

Non, désolé, mais, ça, on sait pas faire, pas de ça chez nous.

 

Alors, ça va continuer, et hors de question de se victimiser, ni de se dédiaboliser. Le Gédéon dérange ? Ben pourvu que ça dure, surtout vu pourquoi il a (été) dérangé cette fois-ci !

 

Mais faut juste savoir que, dans le pays des droits de l'homme qui fait la guerre partout dans le monde pour imposer ses "valeurs", ne pas dire que du bien de tout le monde est passible d'un séjour dans ce que la société peut montrer de plus laid, quel que soit le côté de l'écrou…

 

Billet publié dans ULMiste n°… pas fait exprès : 22 !

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9 avril 2016 6 09 /04 /avril /2016 17:13

~~Crac ! Nous y voici ! Les 600 kg arrivent ! Jo Konrad, l'un des représentants de l'ULM allemand et actuellement patron de la principale fédé européenne d'ULM, lance une pétition en ligne pour réclamer de l'AESA (EASA en français), qu'elle intègre à l'Annexe I (anciennement Annexe II), les ULM jusqu'à 600 kg. Et il semble que l'AESA ne soit pas contre. Alors bon, le Gédéon va encore faire des rappels pour ceux qui débarquent. Il n'existe aucune norme internationale pour l'ULM. Il n'en a jamais existé. Chaque pays gère son truc dans son coin et certains autorisent les autres à venir voler chez eux. Enfin, certains, soyons précis, la France est le seul pays qui l'autorise sans formalité ni exigence. Ce qui fait que le jour où "on" a décidé (l'Europe, c'est "on", pronom indéfini), que cette Europe-là, après nous avoir emmerdé avec la courbure des concombres, allait aussi décider pour nous sur quoi on doit voler comment (alors qu'elle est toujours incapable de fusionner ses fichiers de terroristes), il a bien fallu, à un moment, décréter quelle "norme" générique définirait les ceux-là qui ne sont pas du ressort de l'AESA. Donc, les ULM. Mais pas seulement et il faut encore le rappeler : l'Annexe I anciennement II intègre les ULM, certes, mais aussi les aéronefs de construction amateur (hors planeurs) et les machins de collection. "On" a donc repris la norme établie tout à fait arbitrairement par la FAI, soit 450 kg. Sauf pour les autogires, qui ont droit à 560 kg, que personne ne sait d'ailleurs d'où ça sort. Dans ce merdier, à chaque pays de se démerder. Par'empe, les Allemands, eux, permettent les autogires à 560 kg. Les Français, pas. Pourquoi ? Si tu le sais, tu nous explique ! Mais alors bon, le souci est que les Etatsuniens, eux, avaient décidé avant que les "ULM" passeraient à 600 kg, le LSA qu'ils appellent ça. Mais la majorité des fabricants de ces trucs-là sont européens. Que les fabricants ricains, eux, ne sont pas cons. Ils avaient compris dès le début qu'il n'y a pas de marché pour ces trucs à 600 kg. A peine 2000 LSA volent quinze ans après l'instauration de la formule (dont plus de la moitié volait déjà sous la règle provisoire qu'ils avaient inventée et nommée "exemption 6080"), contre des centaines de milliers d'aéronefs de toutes autres catégories. Du coup, ce sont majoritairement des fabricants européens qui leur conçoivent leurs LSA. Et qui du coup se plaignent : pour les ricains, ils doivent fabriquer des machines à 600 kg, pendant que pour leur propre marché ils doivent se limiter à 450 kg et respecter une masse à vide très inférieure à celle des ricains. Que du coup, t'as compris, maintenant : ils veulent normaliser. C'est pas nouveau, ils demandent ça depuis toujours, mais ce qui arrive est que la discussion est désormais ouverte. Avant ce Konrad, que d'aucuns nomment par une anagramme que le Gédéon va pas te faire un dessin, c'était le Méreuze qui patronnait l'ULM européen. Lui, les 600 kg, contre, qu'il était. Que le danger, qu'il disait, c'était qu'à 600 kg on allait certifier comme des avions. Que du coup, faut pas. Mais ça, c'était dans le cas où ces machins à 600 kg restaient dans le giron de l'AESA. Alors que ce qui est demandé aujourd'hui par son successeur, c'est que les machins de moins de 600 kg sortent eux aussi de l'AESA. Donc, pour nous les Gaulois, c'est la DGAC qui déciderait de ce qu'on en fait (ou pas). Et alors, sur quoi qu'il s'appuie, le Konrad ? Sur les cas particuliers déjà permis. L'autogire qui n'est pas normalisé, certains pays ayant adopté les 560 kg, par exemple. Ou le fait que les 450 kg restent théoriques. Ben si, en France, par exemple, si tu mets une bouée canard, t'as droit à 495 kg, ce qui n'est pas le cas partout. Et alors, crac, voici l'électrique ! Un certain magazine pour lequel pige Biyanvrac avait annoncé, voici quelques années, que l'AESA allait autoriser une masse au décollage plus importante pour les électriques. Démenti immédiat de toutes parts, le défunt président de la fédé exigeant même les cléfs de la boutique pour contredire. Bah, encore une fois, le Gédéon constate que ce mag est bien informé, puisque l'AESA est en train de rédiger une bafouille pour autoriser les ULM électriques à décoller à 540 kg. Du coup, en voilà des qui s'engouffrent dans la brèche pour réclamer qu'on aille à 600 kg une bonne fois pour toutes, comme les ricains, à chaque pays de décider ce qu'il en fait. Le Gédéon, il est comme toi qui le lis, plein de bon sens. Ce bon sens impose d'accueillir la perspective des 600 kg en dehors de l'AESA comme une bonne nouvelle ! Et bah non, concert de protestations, contestations, de toutes parts : fédés, certains constructeurs, paramotoristes, unijambistes, DGAC, tout le monde est contre ! Bon, les paramotoristes, ils sont contre tout, donc ça ne compte pas. Quant à la DGAC, elle a d'ores et déjà décrété qu'en France on resterait à 450 kg. Alors bon, que ce pourrait-ce être, ces 600 kg hors AESA ? Parlons encore de la situation actuelle : en France il y a 6 classes d'ULM. Les paramoteurs et pendulaires n'ont pas de problème. Mais les multiaxes, autogires et hélicohuelles en ont un : ils sont conçus pour voler à 600 ou 560 kg, mais doivent en France se limiter à 450 kg. Or, la masse à vide, c'est une loi physique immuable, dépend de la masse maxi structurelle au décollage. Du coup, il n'existe aucun aérodyne autorisé à voler à 600 kg qui ait une masse à vide inférieure à 290 kg. Du coup, avec les 450 kg et l'obésité galopante qui caractérise leurs conducteurs, ils sont des monoplaces de voyage et des biplaces de tours de piste. Le Gédéon, lui, réclame depuis toujours que l'on n'impose pas une limite réglementaire plus restrictive que celle prévue par le fabricant. Comme c'était avant, du reste, pour ceux qui n'ont pas de mémoire. Biyanvrac a vu des photos de la dernière assemblée générale des ULMistes français. Sur l'estrade comme dans la salle, on ne voit quasiment que des gras du bide qui volent sur des machins justement comme dit plus haut… donc, toujours en surcharge règlementaire et en se rassurant à l'idée que le fabricant leur permet de se remplir la panse et les réservoirs avec déraison. Voilà que l'actualité, qui a toujours raison, se décide enfin à s'adapter et trouver la seule solution viable à leur problème. Ils n'en veulent pas. Ils sont contre. Pour quelle raison, bonne ou mauvaise ? Aucune ! Jusqu'ici, ils soupçonnaient le système de vouloir leur imposer des restrictions à 600 kg. Ce système envisage aujourd'hui que ce ne soit pas le cas, en tous cas que chaque pays se démerde avec ça. Bah, ils veulent toujours pas… Ce serait vaguement pour des raisons de "philosophie", d'"esprit ULM"… un truc que personne n'a jamais réussi à définir mais qu'on sert à toutes les sauces. Mais le Gédéon, il se marre bien. Que quand on a mis des ailerons sur les Quiksilvers, ils s'en trouvaient déjà pour affirmer que ce n'est plus "esprit ULM". Que quand on est passé à 310 kg à vide alors que c'était 175 kg avant 1998, "c'est plus de l'ULM, tout fout le camp ma bonne dame". Et alors, ils sont où, en 2016, les ceux-là qui se réclamaient de cet "esprit ULM" ? Dans des machins de 310 kg à vide qu'ils utilisent en surcharge, tiens ! A part une infime minorité, tel Biyanvrac, qui vole sur un machin de 200 kg au décollage, mais qui, lui, ne prétend pas interdire aux autres de faire ce qu'ils veulent, tant qu'ils ne lui imposent rien de plus. Ce qui est proposé. Et refusé. Le Gédéon ne pratique jamais l'insulte, mais il ne faut jamais dire jamais, paraît-il : bande de crétins !

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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 11:42

Les ULMistes se hablan español Alors bon, le Gédéon, en cherchant un quelque-chose sur son internet, a propos d'un truc, a fait une découverte. Que dit-il découverte, il s'agirait plutôt d'une révélation ! On fustige, du moins, ceux qui n'ont que ça à foutre, donc, fustigent l'ULM et les ULMeux. Que leurs machins, c'est rien que des merdasses en toile de friterie qui tombent au moindre pet de mouche et les ULMeux, alors là, c'est le sida. Si, y'en a des qui disent comme ça, surtout chez les ceux qui s'en défendent.

Et ceux qui, politiquement corrects ou médicalement inaptes, ont un autre discours, ne l'ont qu'en façade et en se bouchant le nez, façon gauche caviar qui n'accueillera jamais un réfugié dans ses raffinées pénardes mais assure que les autres doivent.

Bof. M'enfin, le Gédéon, lui, est un ULMiste fier de l'être et non pas de ceux qui pratiquent ça parce-qu'ils sont inaptes à d'autres formes d'aviation, celles qui les font rêver en vrai, avec du cuir, des lunettes de Sarkozy et des pin-ups dans leurs rêves nocturnes en mode souillage de draps. Il est de ceux, le Gédéon, qui pensent, oui, que ces deux mondes, s'ils se côtoient et se causent courtoisement ça ne mange pas de pain, n'ont pas grand-chose à voir l'un avec l'autre… mais bon, ça fait près de dix ans qu'il se répète, développe, argumente et n'est guère contredit, donc t'as qu'à relire si t'as loupé des épisodes.

Et alors, ce qui caractérise les ULMeux, selon le Gédéon et sa vision qu'il a des, c'est une certaine propension au bordel. Mais le bon bordel, celui dont il est démontré qu'il est productif ! Blois, pour un avionneux, c'est le bordel intégral. Imagine ! Le plus grand rassemblement d'aviation légère d'Europe (si, c'est bien ça, Blois), auquel on se rend, à la queue-leu-leu, à dix dans le circuit, sans radio, hop, tout en visuel. C'est ça le bordel productif : bordélique selon les codes de ceux qui détiennent les dogmes de l'aéronautique, eux, pardon, de la Aéronautique Monsieur, mais efficace. Eux, dans leur dogme, faut se parler dans la radio et suivre mille procédures, mais eux, ils se rentrent dedans quand ils tournent à deux avions autour de Fort Boyard en se causant dans le poste (si, regarde sur le sitouèbe du BEA, section abordages, tu verras à quel point ils sont mauvais !)… et alors, le bordel ULMique, lui, permet que 600 aéronefs arrivent et repartent en 24 h juste en se regardant et en laissant passer, peu ou prou, le premier qui passe… Et aussi, que ceux qui brocardent, dénigrent, calomnient voire insultent, ils disent, comme ça, pour masquer leur jalousie que le Gédéon sent bien que c'est ça, en fait, qui explique leur hargne, que les ULMs, c'est rien que des nihilistes, des qui savent même pas s'intégrer sur un terrain !

Des qui font leurs intégrations de façon approximative… et c'est là, ici, que paf ! le Gédéon a fait sa découverte ! Aproximación. Que c'est comme ça, "aproximación", que ça se dit en espagnol, pour dire "approche" d'un terrain.

Et alors, du coup, le Gédéon, il dit que les ULMistes se hablan espanol, et que c'est très bien comme ça ! La preuve ? La preuve c'est que ça se passe très bien. Et que ceux-là qui veulent que ça cesse, qui veulent que les ULMeux rentrent dans les clous et se la pètent comme les autres avec des radios, des procédures, des protocoles et des manières, celles-là qui font qu'on se rentre dedans, se plantent façon géant !

Continuons d'approximer y de se hablar español, c'est ça, l'ULM !

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 19:26

Le Gédéon, il est comme toi, sur son internet. Face de bouc, sites aéro divers, forums parce-que ça le fait bien rigoler, tout ça. Et alors, tout comme toi, il a vu passer une pétition "sauvez l'aérodrome de Sisteron". Or doncques, cet aérodrome serait en danger… il a lu le texte accompagnant l'invitation à signer, qu'elle dit, cette invitation, que si ce terrain n'ouvre pas à la CAP, il va périr. Enfin, à la CAP, aux ULM, surtout, que dit la pétition. Biyanvrac connaît tout plein d'aérodromes restreints qui se portent très bien, merci, mais ce n'est pas parce-que ça marche ici que ça fonctionne là-bas.

Mais alors, ce qui l'a surpris au premier abord, le Gédéon, c'est qu'un seul individu soit à l'origine de ladite pétition. Si cet aérodrome est en danger, que ne se fait-ce que ses centaines, voire milliers d'utilisateurs en saison (13 000 heures de vol en 2015), ne se fussent regroupés pour lancer cette pétition ? Voilà qui aurait eu quelque consistance supplémentaire, ou pas ?

Alors, avant de signer (éventuellement, hein), il a voulu en savoir plus. Il a cherché, parlé à des gens, observé et lu les réponses, nombreuses, des opposants à cette pétition, ainsi que les arguments de ceux qui la défendent, après coup. Voici ce qu'il en ressort, que tu te feras ton idée par toi-même, du coup.

Ce terrain a été ouvert à des époques où les guerriers s'occupaient de guerroyer. Au fil des heurs, il passa de mains entre les diverses forces en action, puis, une fois qu'on a fini de se taper sur la gueule entre européens, il fut abandonné. En 1970, des vélivoles l'ont réactivé. Et vas-y que je nivelle, pousse, tire, creuse, viabilise, construis du hangar, fais les démarches administratives, rédige une carte VAC, tout ça. Vu que ce sont eux, des vélivoles, qui ont rouvert le terrain pour leurs jouets à eux, bien sûr qu'ils ont réservé le terrain à eux. Surtout qu'avec ses 16 hectares et sa seule piste, difficile de faire autrement. Sur nombre de terrains ayant une activité de vol à voile, la piste planeur est réservée exclusivement à iceux et personne ne s'en plaint. Du coup, vu qu'ici il n'y a qu'une piste, la même logique prévaut : piste planeur réservée aux planeurs.

Et, donc, il s'agit ici d'ouvrir ce terrain à tous. Le Gédéon lit donc les réponses des gestionnaires du terrain, et voici ce qu'il y lit : il y a à ce jour 25 planeurs et 2 motoplaneurs basés, mais aussi 3 avions remorqueurs, 21 ULM et 4 avions privés. Affirmer que ce terrain serait réservé aux planeurs est donc tendancieux, puisqu'ils y sont minoritaires ! Un des gestionnaires historiques du terrain, désormais président du club ULM (oui, il y a un club ULM sur une plateforme qui les interdit selon la pétition !), vient d'obtenir une AOT de dix ans… oui, sur une plateforme où les ULM seraient interdits. Nombre d'avions viennent régulièrement, après demande auprès du district comme sur tout terrain restreint, et ce terrain accueille même, tout bientôt, le jamboree annuel des pilotes de montagne ! Pilotes avion, donc. Si la carte VAC mentionne qu'il faut demander avant de venir, un NOTAM quasi permanent, lui, permet aux ULM et avions qui viennent visiter les entreprises locales de venir sans autre forme de procès ! Elle est pas belle, la vie, sur ce terrain qui interdirait l'accès à tout autre chose qu'aux planeurs ?

Alors bon, en saison, quelle est l'activité principale ? Le vol à voile, bien sûr ! Si cette activité a perdu de sa superbe ces 20 dernières années, à Sisteron, de mars à septembre, ce sont jusqu'à 40 planeurs et 3 remorqueurs qui tournent toute la journée. Oui, toute la journée, tu sais bien, comme le Gédéon, que quand y'a du planeur, ça démarre aux aurores, même si ça ne vole que plus tard. Et alors, tu te vois, toi, débouler sur ton pendule, au milieu de tout ça, pour t'intégrer façon ULMiste ? Le Gédéon, lui, préfère aller voir ailleurs, non pas seulement pour pas emmerder, il s'en fout, lui, ne pas emmerder, au contraire, mais surtout pour ses propres sécurité et sérénité à lui !

Ah, oui, aussi, les gestionnaires du terrain, les vilains vélivoles égoïstes, demandent depuis trois ans que la carte VAC soit modifiée pour entériner l'accueil des ULM, afin que ces derniers soient autorisés toute l'année, sans avoir à demander ou consulter les NOTAM ! Si ! Mais alors, il se fait qu'un aérodrome est géré par arrêté ministériel et vu qu'on change de ministre comme d'opinion, la signature d'un arrêté ministériel, ça prend du temps !

Bon, voilà en gros le topo. Mais le Gédéon a voulu aller voir un peu plus loin, pour voir qui y est. Qui a donc initié cette pétition ?

Afin d'étoffer les activités sur le terrain, les gestionnaires ont imaginé, voilà quelques années, d'y adjoindre une zone artisanale à vocation aéronautique. Pour des égoïstes, c'est pas mal vu, qu'il se dit, Biyanvrac, entre parenthèses et sans mauvais esprit… donc, sur un terrain attenant à l'aérodrome et avec l'aide des autorités locales, voici donc cette zone artisanale sortie de terre. Le deal ? Les entreprises achètent le foncier, un investisseur privé investit dans les hangars à toit photovoltaïque, se fait sa gratte dessus et à la fin du contrat, dans deux décennies, les entreprises sont propriétaires du hangar, usine solaire comprise. Pas dégueulasse, comme deal, ou pas ? Voici donc deux entreprises qui s'y installent. Et depuis, que disent les initiateurs de cette idée, qui sont, qu'on peut le rappeler, les méchants gestionnaires du terrain ? Qu'ils le regrettent… à tel point qu'ils ont tout gelé et ne développent plus rien… que visiblement, à ce que disent toutes les parties en action, entreprises comprises, ça se passe plus que mal… et c'est, bien sûr, une de ces entreprises qui est à l'initiative de cette pétition, bientôt rejointe par l'autre, bien qu'ils ne puissent pas, se dit-il, s'encadrer… bah oui, la nature humaine est ainsi faite que quand on tend à se fâcher avec tout le monde, on le fait même avec ses partenaires objectifs…

Donc, la pétition "sauvez Sisteron" (notons le "sauvez" et non pas "sauvons"), qui réclame que Sisteron soit ouvert aux ULM et autres, a été initiée par une entreprise qui gagne sa croûte grâce aux ULM (et autres aéronefs) de passage qui passent très bien, merci, puis soutenue par une autre qui est dans la même situation… le Gédéon, qui se vante de sa mauvaise foi ici à droite en rouge, se sent tout petit, sur ce coup-là !

A chacun ses aigreurs, lui, le Gédéon, il s'en fout, il n'ira pas à Sisteron, c'est trop loin de ses pommiers et ses aigreurs à lui, il n'a pas besoin de signatures pour les exprimer !

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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 10:04

Le facteur humain. Ou, plutôt, le FACTEUR HUMAIN !!! Que ça a l'air tellement important, ce truc-là, que c'en est quasi religieux. Faut mettre des majuscules, lui dire "vous" et pratiquer son culte avant chaque vol "où en est mon FACTEUR HUMAIN ?"

Et alors, le Gédéon, comme toujours, il est sceptique. Il se demande. Il est perplexe et s'interroge. Voilà quoi, dix, quinze ans qu'on nous bassine avec ce facteur humain ? (lui ne met pas de majuscule, il s'en tamponne le coquillard, de cette religion-là).

Que si tu voles alors que t'es fatigué, crac, c'est du facteur humain qui va te foutre au tas. Que si t'as pas pensé à attacher ta ceinture, crac, facteur humain. T'as mal aux dents ? Facteur humain ! T'as pas fait caca ? Facteur humain ! T'as oublié ta carte ? Facteur humain ! Le mécano a oublié de regonfler l'hélice ? Facteur humain ! Bref, tu vois bien que ce "facteur humain" se conjugue à toutes les sauces… et alors là, Biyanvrac, il reconnaît bien une de ces inventions des technocrates jamais élus qui nous gouvernent. Comme ceux qui lui expliquent comment qu'il faut qu'il cultive ses pommes, lui qui est cultivateur de pommes de père en fils depuis avant Jésus-Christ, si ça se trouve !

Des types en cravate, qu'ont jamais foutu leur séant dans un avion quelconque, qui t'en viennent t'expliquer que, en gros, quelle que soit l'erreur que tu commets, vas commettre, commis ou vas faire commettre, c'est ton facteur humain qui agit. Donc, du vent ! Qu'est-ce que t'en as à foutre de savoir que t'es un être humain faillible qui faillit faillir, faillit, faillira et fera faillir ? T'en as à foutre rien, que ça, tu le sais déjà. Tu le sais que t'es mortel, que pour ne pas souffrir il ne faut pas naître, que t'es pas parfait et que tu fais 50 conneries par jour.

Et alors, bon, non, là faut qu'on te le martèle du matin au soir et que t'ailles faire ton stage "facteur humain" pour avoir ta DNC… le Gédéon, il a dans l'idée que c'est une culture de l'échec, ou pas ? Quand on te dit "t'es mauvais, tu vas faillir, tu es faible, gros naze, pôv'tâche, tout ça", il a dans l'idée que c'est à peu près à l'opposé d'une pédagogie efficace. Ou alors, si, ce genre de pédagogie est efficace chez les aspirants fuscos du 2e REP, mais le but n'est pas le même : ces mecs sont là pour que le sergent instructeur braillard leur vide le crâne et leur mette du 2e REP dedans. Alors quoi, on voudrait nous vider la tête pour mettre dedans, à la place des beaux rêves de vols fabuleux qu'on avait avant de commencer, que des idées négatives que "tu vas mourir, fiente de pingouin", qu'on ne s'y prendrait pas autrement… et les mecs du BEA, inventeurs, entre autres, des ces facteurs humains négatifs, s'en vont faire de rapports, commissions, conférences et autres mises en garde sur leurs "facteurs humains".

Bah oui, patates, tout est facteur humain, dès l'instant que t'es en vie, si tu veux vraiment réfléchir un peu. Donc, c'est du vent. Mais, du vent négatif, dans leur acception de la chose, que dit le Gédéon.

Et c'est là que Biyanvrac est pas d'accord.

T'es en train de te vautrer, t'es pas bien aligné sur ta finale, y'a du vent de travers, t'es trop court, trop lent, tu te dis quoi dans leur système ? Tu te dis, comme ça "ah là là, encore le facteur humain qui frappe". Et, paf !, il te frappe.

Et alors, pour une fois n'est pas coutume, le Gédéon va proposer une solution au problème qu'il soulève, tiens, tu vas voir.

Et si, puisque facteur humain il y a et qu'ils y tiennent tant, on ne considérait plus cette abstraction de pseudo-intello technocrate, comme le problème, mais comme… la solution ? Imaginons, un peu de "positive attitude" comme dit un ancien premier ministre au nom Pagnolesque ?

Reprenons notre exemple, ici plus haut. T'es en train de te vautrer, t'es pas bien aligné sur ta finale, y'a du vent de travers, t'es trop court, trop lent, tu te dis quoi, en mode "positive attitude" ? Tu te dis, "bon, je me suis foutu dedans, peu importe comment, on y réfléchira éventuellement plus tard, mais là, je suis la solution et non pas le problème". Et tu remets gaz et tu refais un tour pour revenir te présenter tout comme dans le livre ! Crac !

Leur facteur humain, ce n'est pas un problème, ou plutôt, si, c'est l'origine de tous les problèmes, donc il est stérile de s'arrêter à ça. Le plus important, la seule chose à retenir et à cultiver, c'est que ton facteur humain, c'est ta SOLUTION !!!

Billet publié dans ULMiste n°21

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17 août 2015 1 17 /08 /août /2015 06:04

Le Gédéon continue de se tenir au courant de ce qu'il se passe ici ou là. Et, sur son internet, il a trouvé sur un site d'infos aéro des nouvelles qui peuvent l'inquiéter. Aerobuzz, que c'est son blaze à ce site et le billet en question est rédigé par Hugues Le Cardinal. Celui-là, il fut pendant des années patron des services de certification  des aéronefs légers à la DGAC. Aujourd'hui, il est consultant. Les textes qui ont été pondus sous son égide sont visiblement si abscons qu'il faut consulter pour les comprendre. Du coup, c'est lui qui s'y colle.

Bon et alors, le Hugues, il nous raconte, avec une certaine satisfaction, que les règles mondiales vont évoluer pour s'harmoniser. Rien que ça. Que, dans les gros avions de transports en commun, c'est toujours pas harmonisé, que chacun se certifie dans son coin et bricole d'un Etat à l'autre selon qu'on est copains à ce moment-là ou pas, mais bon, pour les petits, les machins qui servent juste à une poignée de passionnés de s'envoyer en l'air le dimanche, là, faut harmoniser. Si, une poignée. La totalité des pilotes de loisirs, toutes activités confondues, dans le monde, ne représente pas un million d'individus. Le transport aérien, lui, trimballe plus de 3 milliards d'individus chaque année ! Mais bon, c'est le petit qu'il faut harmoniser en premier !

 

Et alors, c'est là que paf ! Sur quelle base harmoniser ? Sur celle des ricains, bien sûr ! Leurs avions ne sont plus les plus produits au monde depuis longtemps, l'aviation légère, si elle y reste la plus développée, vole avec des machines venues d'ailleurs et essentiellement d'Europe, mais non, c'est encore eux qui vont montrer la voie. Et cette voie, quelle est-elle ? Elle est que le Gédéon t'en a déjà causé tout plein et que t'a qu'à y retourner voir.

 

Or donc, l'ULM, exit. Enfin, pas tout à fait, ça devient un machin monoplace de moins de 103 kg. Point. Tout le reste, c'est certifié ou presque et il faut une visite médicale. Or donc, le Gédéon, il est inquiet et on le serait à moins. Que la France, dans tout ça et il faut encore et encore le répéter, est une exception mondiale en cette matière. Tous les autres sont déjà peu ou prou certifiés et plus ou moins médicalisés. Une éventuelle américanisation ne changerait donc pas grand-chose pour eux, sinon qu'on causera une autre langue. Mais pour nous ?  

 

Quid de l'ULM à la française ? En sera-ce la fin ? Cette fin que l'on annonce depuis le début serait-elle là ? Dans bientôt, que tout ceci est prévu pour 2017, c'est-à-dire demain ! Mais alors, attention, on respecte la démocratie participative, attention ! L'article du Cardinal a été mis en ligne le 27 mai et ce fut une découverte pour quasiment tout le monde. Mais, les professionnels et autres instances représentatives sont invitées à donner leur avis sur ces évolutions annoncées. Ouf, la démocratie est sauve. Mais diantre, elles ont jusqu'au 27 mai minuit ! Si, juste quelques heures après l'annonce du truc…

 

Donc, l'ULM à la française semble, cette fois-ci, bien mal en point. Pourtant, on nous dit et répète depuis des lustres que ce système a fait ses preuves, que ça fonctionne bien, que la confiance qu'on nous avait accordée était méritée, que les statistiques le prouvent tout ça.

 

Et si c'était pas si simple ? Que se demande le Gédéon. Que si, en fait, c'était pas vraiment si reluisant ? Et si on faisait un petit examen de conscience collectif, pour voir ? Pour rigoler, qu'il allait dire, on verra bien s'il faut en rire ou en pleurer, tu vas voir. En vrac :

 

- Quel utilisateur de Rotax deux-temps change ses bougies toutes les 25 heures ?

- Qui déclare bien comme il faut la panne moteur qu'il a eue et qu'il a fort bien gérée, venant de reposer sur le terrain comme dans le livre ?

- Qui se demande, avant d'aller voler, s'il est bien en état, s'il a pas trop bu la vieille, tout ça ?

- Qui a posé sa machine sur des balances au moins une fois pour voir ce qu'il peut emporter à bord ?

- Qui a vraiment obtenu l'autorisation du gestionnaire avant d'aller poser ses roues sur tel ou tel terrain ULM ?

- Qui a amené son ULM chez son fabricant toutes les 300 heures comme le demande éventuellement son manuel d'entretien ?

- D'ailleurs, tiens, rigolade, qui a seulement lu son manuel d'entretien ?

- Qui n'est jamais, mais de chez jamais, descendu à moins de 150 m/sol pour faire coucou à la belle-mère ?

- Qui a obtenu sa qualification emport juste en offrant une quille à son instructeur ?

- Qui n'a pas révisé son moteur quand le manuel dit qu'il faut le ?

- Qui a vraiment respecté, plus simplement, le peu d'exigences qu'on lui impose ?

 

Une récente étude dans le présent magazine a montré que les ULMistes, dans leur grande majorité, ne les connaissent même pas, ces peu d'exigences.

 

Or, pourtant, c'était le deal : "ULM français, on te fout la paix, à condition que tu respectes le très peu qu'on te demande."

 

35 ans plus tard, on vient nous dire que la récréation est finie. On va pleurer. On n'aura plus que ça à faire…

 

Billet paru dans ULMiste n° 20

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Les gédéonistes sont actuellement au nombre de   

Cherche

Ils en causent

Le trimestriel de la FFPlUM, fédération française d’ULM, a publié jusqu'en juin 2010 certains des billets gédéonesques. Ils sont signalés comme tels en bas de page, et mis en ligne après parution papier. Ceci ne vaut en aucun cas imprimatur pour les propos tenus ici.

Le Wiktionnaire cite Gédéon de Biyanvrac !

 

wiki.jpg 

Sans compter les nombreux forums qui relaient systématiquement les élucubrations Gédéonesques. Y compris en traduction automatique… doit pas être triste...

 

Mais aussi, bien entendu, le magazine ULMiste !

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Mise en garde

mise-en-garde.jpgLes informations contenues dans le présent site ne constituent qu’une libre interprétation bouffonesque qui n’engage que Gédéon de Biyanvrac. Il appartient à chacun de vérifier leur véracité via la documentation aéronautique officielle, et par la consultation des documents cités. L’auteur décline toute responsabilité quant à toute conséquence que pourrait avoir une mauvaise interprétation des présentes élucubrations.

Mais Qui Est Ce Gédéon ?